Publié le 13 Novembre 2008

J'ai du mal, beaucoup de mal a y croire, sorti du légendaire et incontournable noir maxi, on n'en voit peu ou pas dans nos rues, pourtant la météo cette année est bien propice. La période actuelle étant très morose, il serait de bon goût de l'egayer avec quelques couleurs ou quelques fantaisies vestimentaires.
Quelle ne fut pas ma surprise en regardant la chronique de Maud Fontenoy l'autre dimanche...

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Elle ne porte pas toujours des cirés, mais elle aime la mer, et moi je l'adore pour tout se qu'elle fait, car elle sait toujours se surpasser, se remettre en question, bref ''avancer''. De plus elle est intelligente et très belle. Bravo Maud.
 
C’est le grand jour pour Maud Fontenoy. La navigatrice s’élance ce dimanche dans son tour du monde à l’envers, contre les vents et les courants. A 14 heures (heure locale, midi heure de Paris), son bateau, l’Oréal Paris a quitter le ponton qui l'a accueilli sur l’Ile de la Réunion. Entre 15 heures et 15 heures 30, Maud coupera la ligne de départ (ligne virtuelle tracée entre le cap La Houssaye et la Boudeuse, un bateau de la Marine Nationale).
Des milliers d’enfants réunionnais sont venus dire au revoir à Maud, toujours soucieuse de faire partager son défi à ses Petits aventuriers. Les proches de la navigatrice sont avec elle pour l'accompagner jusqu'à la ligne de départ qui sera aussi celle d'arrivée dans 5 mois. Ils l'aident à mettre L'Oréal Paris dans les meilleures dispositions pour prendre le large. Ces instants sont toujours particulièrement forts pour ceux qui suivent le grand saut dans un défi maritime. Encore plus pour celui ou celle qui prend la mer. ''C'est toujours difficile de dire au revoir à sa famille'', expliquait Maud hier, en espérant que la flotte de petits bateaux qui va l'accompagner dans ses premiers miles nautiques ne sera pas trop insistante. ''J'aime plutôt partir sans me retourner''.
 
Ces derniers jours, Maud Fontenoy a du penser et repenser à ne rien oublier de ce qu’elle devait emmener à bord, aux derniers détails techniques pour que le bateau soit performant. Elle confesse que les dernières nuits ont été pénibles, sans sommeil. « Mais j'ai essayé d'éviter de penser à ce qui m'attend car les premières heures de navigation sont toujours difficiles et douloureuses ». Alors le skipper de l'Oréal Paris a essayé de profiter « des bons côtés de la Terre  », tellement généreuse à la Réunion. Elle s'est achetée des fruits et des légumes qui vont lui donner un peu de réconfort pendant ses premiers jours de mer. Une période où l'on mange mal, où il faut s'habituer à dormir par tranches ! d'une demie heure, à être malade, bref à accepter une petite baisse de moral.
 
Mais après le Pacifique et l'Atlantique Nord à la rame, Maud a l’expérience de ces grands évènements. Après le stress de la préparation, les listes interminables de taches à réaliser, les centaines de coups de fil pour donner vie au projet, cap sur Madagascar puis Bonne Espérance.
 
Accéder au site de Maud
Source: http://www.maudfontenoy.com/
 

 

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Rédigé par Adelin Aurèl

Publié dans #D'ailleurs

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