Publié le 26 Août 2008
Les cirés fascinent.
On le savait déjà.
Une fille vétue d'un manteau de pluie brillant attire tous les regards des plus jeunes ou plus vieux.
Les hommes aiment voir les femmes briller.
Souvenez-vous je vous avais déjà parlé d'Astrid Freitag, ce couturier Berlinois qui créé de magnifiques cirés en couleurs, Souvenez-vous aussi de "La bande des cirés" (Elisanne et son blog-note du Monde)
J'aime quand les femmes parlent de cirés.
Ce sont Elles et Elles seules qui doivent porter ce vêtement de joie et de plaisir.
Quand Elles en parlent il y a de la poésie, c'est un ensemble indissociable, le ciré et la Femme.
La météo c’est show…
« Vert c’est toi que j’aime vert, vert du vent et vert des branches, le cheval dans la montagne et la barque sur la mer. L’ombre à la taille, elle rêve, penchée à sa balustrade, vert visage, cheveux verts, prunelles de froid métal, vert c’est toi que j’aime vert, et sous la lune gitane tous les objets la regardent, elle qui ne peut les voir. »
La pluie qui fait le beau temps, la météo qui fait son show.
Peut-être sans le savoir notre bande des cirés a relancé ce vêtement mythique, celui de ces années de conquête, d’émancipation .Pour incarner notre geste le ciré était le vêtement tout désigné ,pas comme une nostalgie défaite mais comme une force d’espérance, reprendre le mieux de notre jeunesse et comme à l’époque nous sentir belles et libres dans ce vêtement protecteur et voyant à la sensualité et poésie inhérentes.
Nous avons tous des rapports aux objets qui servent de transfert, de souvenirs et de parures.
Cela n’a rien à voir avec un phénomène de mode mais une relation profonde avec soi, avec ce vent de liberté qui nous anime, les freins étant ceux que nous nous mettons et cela est valable pour tous les actes de notre vie.
Ciel gris, jour de pluie, soleil, couleurs de l’arc en ciel, couleurs d’espoir, les rêves deviennent réalité car ils ne sont plus de simples rêves, ni des souvenirs transformés, mais la vie, présente , celle de cette pulsion qui fait battre le cœur plus vite, de ces désirs qui sont la Vie.
Il pleut,la pluie ne change rien au désir !


“ Il peut pleuvoir et tempêter, ce n’est pas cela qui importe, souvent une petite joie peut s’emparer de vous par un jour de pluie et vous inciter à vous retirer à l’écart avec votre bonheur. ”
Knut Hamsun
Il pleuvait, des averses, du soleil, des averses…
Elle bravait les bourrasques dans son ciré, elle était heureuse, elle marchait allègrement, sans but précis tout à sa joie. Elle ne savait la définir avec précision, un de ces moments de la vie qui vous fait du bien. Elle souriait aux passants, mais elle était à mille lieues de là. Elle était dans l’attente.
Soudain le ciel s’illumina, un arc-en-ciel d’une beauté sans égale, comme elle n’en avait jamais vu contribua à rajouter une dose de couleur dans sa palette de bonheur.
Elle savait que les jours à venir seraient plus beaux et que la pluie ne changeait rien au désir,qu’elle s’abandonnerait à nouveau dans le bleu du ciel
Quelques larmes coulaient le long de ses joues comme des gouttelettes de pluie bienfaisantes.
Sources : http://malcontenta.blog.lemonde.fr/
http://malcontenta.blog.lemonde.fr/category/la-bande-des-cires/
Et que l'on ne vienne pas me parler des hommes en cirés... C'est un vêtement pour les Femmes. Seules Elles savent le porter, et dégager la sensualité de ce vêtement.
Les hommes ne savent déjà pas s'habiller (y'a qu'a les voir en bermudas ou en shorts dès qu'il fait 20°) Le ridicule ne tue pas, dommage on serait moins nombreux, on vivrait mieux... Quand les hommes parlent cirés, c'est connotations sexuelles, prostitutions, sado-maso. Le ciré est un instrument de plaisir pour assouvir quelques envies éphémères et soulager leur cerveau de je ne sais quels fantasmes.
Les cirés sont bien une affaire de plaisir, mais il y plaisir et plaisir.
Dans mon dessein, je parle du plaisir de l'oeil, celui du rêve, de l'imaginaire, de l'imagination, de la douceur de la vision, pas de celui de l'instinct sauvage et animal du mâle.
Les femmes qui portent les cirés le savent bien, certaines voudraient bien en faire autant mais sont conscientes que les regards qui seront portés sur elles, ne seront pas tous dans cet esprist, et qu'elles risquent de s'entendre dire "tu prends combien ?" par le premier débile de passage.
Les cirés sont de retour, réjouissons-nous, mais tous les hommes ne voient pas les Femmes de la même façon. Et ça, c'est très préjudiaciable dans l'appréhension des nouvelles générations pour ce type de vêtement. Bien sûr les plus dévergondées rejoindront la folie masculine. Mais si l'on veut retrouver l'esprit des années 60 qui ont fait le succès du cirés, c'est pas la bonne façon de le promouvoir.