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Publié le 18 Janvier 2008
Déjà tout petit, j'aimais regarder les visages des mannequins des catalogues de la Redoute, Quelle, Les 3 suisses...
Et je me disais, celle là elle est moche, celle ci est plus jolie, ah oui celle là, elle est bien, elle rigole...
J'avais 7ans, 10ans, puis 14, et j'ai toujours eu cette fascination des visages féminins, des expressions, des regards, des attitudes.
C'était l'époque des douces années, même si le temps présent semblait long et ennuyeux, les sujets de d'évasion de l'imagination de manquaient pas.
C'était le temps ou tout le monde aimait rire, s'amusait, s'aimait.
Aujourd'hui je dirais qu'on avait peur de rien. Était-ce de l'insouciance, je crois tout simplement que c'était du bonheur.
Les malheurs étaient les mêmes, les catastrophes, les guerres, les séparations, la mort, la pauvreté, le désarroi, l'oubli... mais malgré tout le bonheur était là présent, pas pour tous, mais on le sentait proche.
Après les catalogues, bien sûr je me suis intéréssé aux mimiques des personnes que je cotoyais et je me disais toujours celle là elle est moche, celle ci est plus jolie, ah oui celle là, elle est bien, elle rigole...
Et j'ai eu une sainte horreur de ces nanas qui font les pubs ou qui défilent en faisant la gueule et en se tortillant en marchant les jambes croisées.
Personne dans la vie était comme cela.
Les couvertures des magazines me déplaisaient de plus en plus, sauf quand je voyais Romy, ou Marilyn, je repartais dans mes espaces privés et irréels d'un monde sur mesure ou je croisais les regards que j'aimais.
Ce n'est que bien plus tard vers mes 30ans que l'idée de la photo ma prise, et ne m'a plus quittée.
Pourquoi ce premier modèle était-elle si gentille, si douce, autant inexpérimentée que je l'étais moi même, mais ces visages me sont restés familiers, et agréables. Aujourd'hui, ils ont beaucoup changé. Plus allongé, comme le corps, plus maigre, moins expressif, le bonheur, la joie a laissé la place à la tristesse, la désolation.
Je demande toujours du sourire, de la gaité, c'est sûrement pour cela que mes séances sont décalées, je laisse le modèle faire, mais en la mettant à l'aise, dans une sorte de bulle de décontraction. L'eau m'aide beaucoup pour la spontanéité, et la détente de l'atmosphère, la bizarerie, et la drôlerie prennent le dessus, plus rien n'est sérieux.
Comment peut-on photographier un modèle qui se fait mouillé ?
Quelle idée saugrenue.
C'est ça mon secret d'aujourd'hui: LA FANTAISIE.
Et je me disais, celle là elle est moche, celle ci est plus jolie, ah oui celle là, elle est bien, elle rigole...
J'avais 7ans, 10ans, puis 14, et j'ai toujours eu cette fascination des visages féminins, des expressions, des regards, des attitudes.
C'était l'époque des douces années, même si le temps présent semblait long et ennuyeux, les sujets de d'évasion de l'imagination de manquaient pas.
C'était le temps ou tout le monde aimait rire, s'amusait, s'aimait.
Aujourd'hui je dirais qu'on avait peur de rien. Était-ce de l'insouciance, je crois tout simplement que c'était du bonheur.
Les malheurs étaient les mêmes, les catastrophes, les guerres, les séparations, la mort, la pauvreté, le désarroi, l'oubli... mais malgré tout le bonheur était là présent, pas pour tous, mais on le sentait proche.
Après les catalogues, bien sûr je me suis intéréssé aux mimiques des personnes que je cotoyais et je me disais toujours celle là elle est moche, celle ci est plus jolie, ah oui celle là, elle est bien, elle rigole...
Et j'ai eu une sainte horreur de ces nanas qui font les pubs ou qui défilent en faisant la gueule et en se tortillant en marchant les jambes croisées.
Personne dans la vie était comme cela.
Les couvertures des magazines me déplaisaient de plus en plus, sauf quand je voyais Romy, ou Marilyn, je repartais dans mes espaces privés et irréels d'un monde sur mesure ou je croisais les regards que j'aimais.
Ce n'est que bien plus tard vers mes 30ans que l'idée de la photo ma prise, et ne m'a plus quittée.
Pourquoi ce premier modèle était-elle si gentille, si douce, autant inexpérimentée que je l'étais moi même, mais ces visages me sont restés familiers, et agréables. Aujourd'hui, ils ont beaucoup changé. Plus allongé, comme le corps, plus maigre, moins expressif, le bonheur, la joie a laissé la place à la tristesse, la désolation.
Je demande toujours du sourire, de la gaité, c'est sûrement pour cela que mes séances sont décalées, je laisse le modèle faire, mais en la mettant à l'aise, dans une sorte de bulle de décontraction. L'eau m'aide beaucoup pour la spontanéité, et la détente de l'atmosphère, la bizarerie, et la drôlerie prennent le dessus, plus rien n'est sérieux.
Comment peut-on photographier un modèle qui se fait mouillé ?
Quelle idée saugrenue.
C'est ça mon secret d'aujourd'hui: LA FANTAISIE.